Aujourd’hui on va parler des croyances pour développer sa confiance en soi. Les croyances qui nous permettent de créer et de renforcer notre sentiment de confiance en nous.

Notre confiance en nous trouve son origine dans toutes les croyances qu’on a à propos de nous, à propos des autres et à propos de la vie (voir l’article sur les 3 piliers de la confiance en soi).

Et aujourd’hui on va aborder principalement les croyances qu’on a à propos de nous mêmes.

Toutes ces croyances à propos de notre relation avec nous mêmes sont celles qui nous permettent de croire :

  • qu’on peut rester dans notre propre équipe,
  • qu’on peut compter sur soi-même,
  • qu’on peut avoir confiance en soi,
  • qu’on peut se faire confiance

Toutes ces croyances conditionnent ce que ça fait d’être nous, ce que ça fait d’être dans notre tête et la qualité de notre expérience quotidienne. Elles influencent notre façon de penser, les émotions qu’on ressent et la façon dont on les ressent. Ce qui impacte nos comportements et au final, les résultats qu’on a dans nos vies.

 

L’importance des croyances pour développer sa confiance en soi

Ce concept de confiance en soi, c’est quelque chose avec laquelle beaucoup de personnes avec qui je discute et beaucoup de personnes qui viennent me voir au coaching , ont des difficultés. Parfois elles en ont conscience, mais pas toujours, des fois le manque de confiance en soi se déguise en autre chose

Si on résume les problématiques de beaucoup mes clientes, c’est que elles ne passent pas à l’action. Elles n’arrivent pas à faire les choses qu’elles aimeraient faire elles n’arrivent pas à s’engager à amorcer les changements qu’elles souhaitent ou à les maintenir dans le temps. Elles n’arrivent pas à avancer dans les projets qui leur tiennent à cœur. Ces personnes ne se comportent pas tout à fait de la façon dont elles aimerait

Elles procrastinent et elles ont le sentiment d’être bloquées, perdues, frustrées parfois. Ce qui leur donne une impression de perte de contrôle. Un peu comme si la vie leur filer entre les doigts sans qu’elles puissent reprendre les rennes.

Une des causes principales de ce mal être, c’est ce qu’elles croient à propos d’elles mêmes et qui conduit à un manque de confiance en elle. Et souvent toutes ces croyances sont inconscientes, enfouies. C’est donc un mécanisme pernicieux, parce que le message vient de l’intérieur

Vous avez des pensées à propos de vous-mêmes, de votre rôle dans la société, en tant que femme, en tant que mère, en tant qu’entrepreneure, en tant qu’épouse, fille, amie etc. Vous avez l’impression que vos pensées sont vraies, parfois vous avez l’impression que VOUS êtes vos pensées.

Mais c’est faux !

Ces croyances qui nous font perdre confiance

Toutes ces pensées, ces croyances qui vous font perdre confiance en vous, sont comme des pommes empoisonnées. Peut être que vous ne savez pas les reconnaitre, et peut être que vous ne savez pas que vous n’êtes pas obligées de les manger ! Peut être aussi que vous ne savez pas que vous avez le pouvoir de les modifier !

Et c’est justement ce que je veux vous apprendre à faire ici !

Comment savoir si vous entretenez ce genre de pensées

des pensées de ce type sont là si :

  • Vous ne poursuivez pas vos rêves, parce que vous êtes terrifiée à l’idée de ce qu’il se passerait si vous échouiez, en mode “qu’en penseraient les gens”
  • Vous ne vous aimez pas, vous n’aimez pas votre corps
  • Vous minimisez vos rêves et vous revoyez vos ambitions à la baisse (ambitions professionnelles et financières par exemple)
  • Vous restez dans des relations amicales ou amoureuses qui ne fonctionnent pas, parce que vous avez peur
  • Vous vous souciez de ce que les gens pensent de vous et vous accordez plus d’importance aux avis extérieurs qu’à votre propre opinion, même et surtout quand il s’agit de ce que vous pensez de vous-mêmes (= vous prenez les critiques très à cœur et vous avez envie que tout le monde vous aime & vous apprécie = pour info : ce n’est pas possible !)

 

Croire quelque chose de nouveau

On reviendra sur comment faire pour identifier des croyances toxiques. Je vous ai déjà parlé du processus de “ménage de méninges” dans le premier épisode que vous pouvez retrouver juste ici. 

Dans l’épisode d’aujourd’hui, je veux vous proposer quelques croyances qui peuvent vous aider à faire grandir votre confiance en vous .

Ce qui est certain, c’est qu’on peut entraîner notre cerveau à croire des choses nouvelles. 

Si vous avez du mal avec ces histoires de croyances, je vous invite à aller réécouter l’épisode 2 du Podcast où je vous parle plus en détail de notre système de croyances et de de comment on peut moduler nos croyances et surtout en choisir de nouvelles.

Parce que c’est possible que vous ayez cru des choses à propos de de vous même, que vous ayez eu des croyances à propos de vous-même pendant toute votre vie. Ce qui fait que votre cerveau est entraîné, il est câblé pour utiliser ses croyances.

Il va donc pour vous proposer des pensées qui prennent leur source dans ses croyances.

C’est généralement un processus qui n’est pas conscient.

Mais c’est quoi une croyance en fait ?

Pour schématiser : Une croyance, c’est une pensée qui a été répétée un certain nombre de fois. A chaque répétition, la voie neuronale correspondante dans notre cerveau va se renforcer, jusqu’à devenir le mode de fonctionnement par défaut de notre cerveau. Parce que notre cerveau recherche l’efficacité et c’est beaucoup moins énergivore pour lui d’utiliser des schémas de pensées connus, usuels, fréquents (d’où la puissance des routines par exemple) que de penser quelque chose de nouveau, d’inhabituel, de différent.

Donc si on a, dans nos cerveaux, des croyances à propos de nous-mêmes qui nous sapent, qui nous dévalorisent. C’est ce type de pensées qui va nous conditionner pour l’échec avant même d’avoir essayé.

C’est particulièrement vrai si vous êtes une femme. Les données montrent que les femmes sous-estiment systématiquement leurs capacités.

Je vous conseille l’excellent Ted Talk de Sheryl Sandberg à ce sujet… “pourquoi nous n’avons que trop peu de dirigeantes”

 

Changer nos croyances à propos de nous-mêmes

Ce que je veux vous partager aujourd’hui c’est qu’on peut changer les croyances qu’on a à propos de nous-mêmes.

Et en fait, ça demande juste de commencer avec une croyance, une pensée, qui résonne vraiment pour vous.

Une croyance dont vous avez l’impression qu’elle pourrait être vraie, qui vous paraît possible ou du moins plausible.

Ce genre de croyance qui fait un déclic.

Même si là, pour l’instant, tout de suite, elle vous paraît pas complètement vraie, mais si vous arrivez juste à envisager la possibilité que ce soit vrai.

C’est comme ça qu’on arrive à croire quelque chose de nouveau, c’est par la répétition. Par consciemment et continuellement décider de choisir cette nouvelle pensée. Chaque jour, tous les jours, à partir de maintenant.

Parfois, c’est très difficile de se dire que cette pensée, cette idée pourrait être vraie à propos de vous même. Surtout si vous avez derrière vous toute une vie de croyance et de pensées à propos de vous-même qui sont pas toujours très sympathiques, pas toujours bienveillantes et pas toujours très utiles.

Et peut-être même qu’à ce stade, ça vous paraît vraiment bizarre tout ce que je raconte là.

C’est possible que vous ayez de la résistance à propos de cette idée que ce que vous pensez à propos de vous-mêmes, de ce qui jusqu’à présent a constitué votre identité, que tout ça puisse ne pas être vrai dans l’absolu ! Peut être même que c’est faux. Que vous avez la possibilité de ne plus les croire !

Parce qu’au fil des années à croire ces croyances là, on finit par avoir du mal de considérer ses pensées pour ce qu’elles sont, c’est à dire des pensées qui sont tout à fait optionnelles.

On finit par croire que ce sont des faits établies et démontrables. Elles nous paraissent hyper factuelles alors que ça reste des pensées. Et comme toutes les pensées elles sont facultatives, elles sont optionnelles.

 

Ménage de méninges

Si vous vous souvenez dans le tout premier épisode du Podcast je vous ai parlé du processus que j’utilisais avec mes clientes et qui s’appelle le ménage de méninges, qui consiste à d’abord faire un état des lieux de ce qui se passe dans notre tête, de toutes les croyances qu’on a emmagasinées dans nos têtes.

Ensuite de désencombrer, c’est à dire de prendre celles qui ne nous servent plus et de se dire, que celles-ci on veut les virer de là, on veut les sortir de notre tête.

3e étape, c’est de manager son cerveau, de superviser ses pensées pour remplacer nos anciennes croyances qui étaient nos croyances par défaut, par des nouvelles croyances intentionnelles.

Et donc là on est dans cette étape où on va choisir une nouvelle croyance à propos de nous-mêmes.

Une croyance qui va nous servir et qui va nous permettre de générer pour nous-mêmes cette confiance en soi.

Des croyances pour développer sa confiance en soi intentionnellement

Donc ce que j’ai fait pour vous, c’est que j’ai fait une liste de croyances pour développer sa confiance en soi que je veux vous suggérer.

Je vais proposer 5 croyances pour développer sa confiance en soi aujourd’hui.

Vous en avez une liste entière de 36 croyances puissantes dans le workbook dédié au Summer bootcamp sur la confiance en soi, je vous mettrai le lien dans la description du podcast.

Je vais vous proposer cette liste de croyances et voyez ce qui vous parle. Essayez les, tester les.

Voyez s’il y en a qui collent, ou pas, ou si y en a certaines qui font un déclic, un effet wahou ou au contraire d’autres qui vous paraissent complètement déconnectés de votre de votre réalité

Je vais vous parcourir cette liste. Certaines de ces pensées peut-être peut-être qu’elles ne sont pas pour vous. Peut-être pas maintenant, je vous les propose comme des options, des possibilités.

Je vous invite à aller à les écouter avec curiosité et essayer de vous poser cette question, est-ce que je veux cultiver cette croyance à propos de moi-même et est-ce que elle elle pourrait être vraie ?

Et du côté de émotions ?

Ce sont des propositions, pas des injonctions. Y a aucune obligation à adopter toutes ces croyances pour développer sa confiance en soi! Je vous invite à les écouter avec curiosité et à regardez comment ça résonne pour vous, en termes émotionnels.

Est-ce que quand vous entendez ces pensées là, vous êtes complètement bloquées ? Est-ce que vous êtes en résistance en mode – n’importe quoi

Ou au contraire c’est une révélation un moment wahou et une impression d’ouverture.

Ou si vous êtes quelque part entre les 2

si ça vous parait pas tout à fait vrai, mais ça pourrait être du domaine du possible  mais un petit peu croyable quand même (ce qui est se qu’il se passe généralement quand on est exposé à une nouvelle croyance, donc c’est tout à fait normal si vous n’arrivez pas à adhérer à 100% à une nouvelle pensée du premier coup)

Intéressez vous à votre ressenti, peut être que vous arriverez pas à le décrire précisément – dans ce cas vous pouvez vous poser une question toute simple : quand j’entends cette pensée, comment ça se passe pour moi, en terme d’émotion, au niveau de mon corps, de mon énergie, est ce que c’est agréable ou désagréable, est ce que ça me donne envie de bouger ou est ce que ça me fige, une impression d’expansion ou au contraire une contraction, un rétrécissement ?

Parce que si au niveau émotionnel, vous ressentez un blocage, voire de la peur, c’est toujours le corps qui a raison ! C’est toujours l’émotionnel qui l’emporte sur le cognitif. C’est d’ailleurs pour ça que les affirmations positives ne fonctionnent pas pour tout le monde. Si le côté émotionnel n’est pas en phase avec le travail cognitif de trouver de nouvelles croyances, ça ne fonctionnera pas.

D’où l’importance de se faire ce petit check, cette vérification au niveau émotion : Comment est-ce que cette pensée résonne pour moi au niveau émotionnel !

OK maintenant que tout ça est posé c’est parti : 5 croyances pour développer sa confiance en soi

1ère croyance pour développer sa confiance en soi

La première pensée que je vais vous proposer et qui est personnellement une de mes préférées, c’est, je suis capable

Avec toutes ces variantes : Je suis capable

  • de faire des choses difficiles
  • de faire quelque chose de nouveau
  • d’aller au devant de l’inconfort
  • de rendre possible l’impossible
  • d’accueillir toutes mes émotions
  • d’affronter ma peur
  • de passer à l’action
  • de faire face à l’incertitude
  • d’apprendre de mes échecs
  • de me relever après un échec

J’aime me rappeler cette pensée, surtout quand je suis dans une situation où je dois faire quelque chose qui est émotionnellement challengeant. Quand je me sens, dans l’inconfort émotionnel, quand j’ai peur, quand j’ai honte, quand j’ai la flemme.

Quand je dois faire quelque chose – parce que je l’ai décidé en amont -, mais que dans l’instant je n’ai pas vraiment envie de le faire parce que c’est tout un mélange émotionnel désagréable mais que j’ai choisi de faire parce que je sais que cette action là va me permettre d’aller où j’ai envie d’aller. – cas typique de la procrastination

Par exemple, dans mon aventure entrepreneuriale, des moments comme ça, ils y en a eu BEACOUP (et il y en aura encore plein d’autres) : commencer ce podcast, publier sur les réseaux sociaux, me créer un réseau, rencontrer de nouvelles personnes, vendre ! Bref faire toutes les choses nouvelles qui paraissent incroyablement difficiles !

J’aime me rappeler que je suis capable de faire des choses difficiles, que je suis capable de faire des choses que je n’ai pas encore faites, que je n’ai jamais faites encore.

C’est aussi quelque chose que je dis beaucoup à mes enfants parce que je veux que mes filles sachent qu’elles aussi, elles peuvent faire des choses difficiles, des choses nouvelles. Qu’elles sont capables !

Je pense que c’est vraiment une des croyances pour développer sa confiance en soi les plus importantes qu’on doit entretenir à propos de nos vies : Je suis capable.

Alors cette pensée et toutes ses variantes, testez les, essayez les, et voyez comment ça résonne, ce que ça peut donner pour vous.

 

2ème croyance pour développer sa confiance en soi

2e croyance pour développer sa confiance en soi, c’est le pire qui puisse m’arriver, c’est une émotion.

Alors celle-ci, elle va peut-être demander un petit peu plus d’explications.

Je vous ai parlé de ça dans les épisodes précédents, où j’ai détaillé le concept de confiance en soi et tout ce que cette notion implique et incorpore.

Je vais essayer de résumer ça assez brièvement ici, mais je vous invite à aller écouter les épisodes précédents si vous ne l’avez pas déjà fait, pour mieux comprendre de quoi on parle ici..

En fait, la plupart du temps-là, ce qui nous fait le plus peur, ce sont nos émotions. Et plus particulièrement nos émotions qu’on considère comme étant “négatives”.

Les émotions « négatives »

Par exemple : si on a peur de passer à l’action, c’est parce qu’on a peur du regard des autres, et on a peur de l’émotion de rejet qu’on risquerait de ressentir si on était critiqué, incompris, moqué etc. Pour notre cerveau la peur ou le rejet, sont des émotions inconfortables qu’il associe à un danger de mort (ce qui était peut être vrai pour nos ancêtres qui vivaient dans des grottes, mais qui l’est beaucoup moins pour nous aujourd’hui dans nos vies modernes).

Pourtant, aujourd’hui on a toujours cet héritage, et pour notre cerveau peur = danger de mort. Notre cerveau primitif ne fait pas vraiment la différence entre j’ai peur parce que je suis en danger de mort = je suis poursuivi par une bête sauvage & j’ai peur parce que je fais quelque chose de nouveau = poster sur un réseau social par exemple”

Et comme le rôle premier de notre cerveau c’est de nous maintenir en vie, il va nous pousser à éviter ce type d’émotions.

L’importance d’apprendre à gérer ses émotions

Une des compétences les plus essentielles que j’ai apprises grâce au coaching qui a vraiment changé ma vie. C’est d’apprendre à gérer mes émotions et surtout d’apprendre que mes émotions, entre guillemets négatives, même si j’ai appris depuis à ne plus catégoriser mes émotions comme positives négatives, mais ça on en reparlera.

Ne plus avoir peur de nos émotions inconfortables et de les considérer comme normales, naturelles faisant partie de l’expérience humaine.

Et particulièrement la peur puisque quand on quand on parle de confiance en soi, de faire des choses nouvelles, de sortir de sa zone de confort. L’émotion qu’on va le plus ressentir souvent, c’est de la peur.

Se dire que cette émotion n’est pas forcément un problème à résoudre, qu’elle est normale, c’est une réaction naturelle du cerveau face à l’inconnu.

Et le pire qu’il puisse m’arriver si je fais quelque chose de nouveau, c’est justement ressentir une émotion inconfortable et que je suis totalement capable de gérer mes émotions. Ça demande juste un petit peu d’entraînement, un petit peu de pratique et peut-être aussi un un enseignement et un accompagnement si au départ on a aucune idée de ce que ça veut dire “gérer une émotion”

L’intelligence émotionnelle, une compétence qui s’apprend

Je vous assure que ça s’apprend ! Il y a quelques années, quand je suis devenue maman, j’ai lu un tas de livres qui parlaient des émotions des enfants, de l’importance de les accompagner dans leurs émotions. Et je me suis rendue compte que je ne savais absolument pas ce que ça voulait dire “gérer une émotion”. J’étais en mode, mais comment je fais pour aider ma fille à gérer ses émotions alors que je ne sais pas comment faire avec mes propres émotions ??”

Pour moi, gérer une émotion, ça voulait dire ne pas laisser voir mon émotion, en mode “poker face”. Je pensais qu j’avais gérer mon émotion si personne ne se rendais compte que j’avais eu une émotion. Et à force de faire ça, je m’étais complètement coupée de mes émotions

J’ai découvert l’univers de l’intelligence émotionnelle, je m’y suis formée via ma certification de coach. Et vraiment ça a changé ma vie !

Si ce sujet de la gestion des émotions vous intéresse : il y aura plusieurs épisodes sur la thématique des émotions en octobre.

Et si vous n’avez pas envie d’attendre jusque là, je réouvre des places de coaching 1-1 en septembre. Donc si ça vous tente, n’hésitez pas à me contacter, via les réseaux sociaux ou à aller faire un tour sur mon site internet et à m’envoyer un mail. Je vous donnerai toutes les infos, tout ce que vous avez besoin de savoir sur mon programme de coaching et sur comment je peux vous aider à apprivoiser vos émotions.😉

Donc, c’était notre notre 2e croyance pour développer sa confiance en soi : le pire qui puisse m’arriver, c’est une émotion.

3ème croyance pour développer sa confiance en soi

3e croyance. Je suis dans ma propre équipe. Hé, ça, c’est une une pensée que j’aime beaucoup aussi !

Si j’ai confiance en ma meilleure amie par exemple, c’est que je sais qu’elle me soutiendra. Je sais qu’elle sera là pour moi. Je sais que si je l’appelle à 2h du matin parce que j’ai besoin de lui parler, elle me répondra.

J’ai envie de dire que ma meilleure amie, c’est moi avant tout.

Et quoi qu’il arrive, je suis dans ma propre équipe.

C’est à dire que si j’échoue quand je passe à l’action, je serai dans ma propre équipe.

Par exemple, le résultat de cette action n’est pas tout à fait ce que j’avais prévu.

Alors je serai dans ma propre équipe. C’est à dire que je ne vais pas me juger. Je ne vais pas me dénigrer. Je ne vais pas m’auto-flageller.

Un échec ? Un fail ? C’est okay, je reste dans ma propre équipe et je m’accorde mon propre soutien quoi qu’il arrive !

4ème croyance pour développer sa confiance en soi

La 4ème croyance pour développer sa confiance en soi est la suivante : Plus j’échoue, plus je gagne en confiance en moi

Alors cela peut paraître hyper contre-intuitive, mais encore une fois, je vous invite à écouter l’épisode précédent sur les 5 étapes pour apprendre à se faire confiance.

Cette croyance là vient déconstruire notre relation à l’échec, qui est souvent une relation assez négative.

Souvent, on a peur de l’échec et on refuse d’aller vers l’échec en se disant que en gros que “si j’échoue, alors ça veut dire que je suis bonne à rien. J’ai échoué à faire tel ou tel truc, je suis nulle, je suis un échec”.

Quand on raisonne comme ça – pas toujours consciemment d’ailleurs – c’est que pour nous l’échec est d’une certaine façon liée à notre valeur personnelle.

Mais quand on se propose de faire un travail sur soi, quand on veut développer sa confiance en soi, ça veut dire passer à l’action !

Et pour y arriver, il faut changer notre mindset notamment sur notre relation à l’échec.

Quand on passe à l’action, et qu’on sait, qu’on est persuadé que l’échec va arriver, qu’on sait qu’il fait parti de l’aventure. Alors on n’a pas peur qu’il arrive, on le sait, on y est préparé.

On est préparé à faire face aux échecs on sait qu’on va foirer parfois, on sait qu’on va pas faire les choses comme il faut du premier coup. Et c’est OK !

L’échec fait juste partie de la vie, il fait juste partie de notre apprentissage.

Et quand on change de perspective, quand on change notre regard sur l’échec, c’est ça qui nous donne la capacité de passer à l’action, d’avancer, en sachant, en acceptant, qu’on ne fera pas les choses parfaitement et que c’est totalement OK.

Quand on s’attend à échouer, quand on sait que l’échec fait partie du chemin vers le succès, on a beaucoup moins peur de l’échec. On peut même le regarder avec amusement et curiosité. En mode “OK j’ai pas eu le résultat souhaité = j’ai échoué mais qu’est-ce que j’ai appris de cet échec ? Quelles leçons je peux en tirer”

Pour changer votre regard sur l’échec, je vous conseil l’excellent livre de Charles Pépin « les vertus de l’échec »

5ème croyance pour développer sa confiance en soi

Ce qui nous amène à la 5ème croyance pour développer sa confiance en soi : Le pire qui puisse m’arriver, c’est les conclusions que je vais en tirer

Ce qui veut dire que quand on passe à l’action (Pour améliorer notre confiance en nous par exemple), en fait le pire qui puisse nous arriver, c’est ce qu’on va penser du résultat de cette action et les conclusions qu’on va en tirer.

Les conclusions qu’on va en tirer à propos de nous-mêmes, de nos capacité, ou à propos des personnes qui nous entourent, à propos de nos vies, à propos de notre valeur, de notre estime personnelle.

Les conclusions qu’on en tire, sont en fait les pensées qu’on a à propos des conséquences de nos actions.

Ces pensées vont générer notre ressenti émotionnel autour du résultat obtenu. Et dans le cas de la confiance en soi, ces pensées peuvent créer soi une émotion de confiance en soi ou au contraire une émotion de doute de soi.

On va prendre un exemple pour que ce soit peut être plus concret.

Vous publiez quelque chose sur un réseau social, quel qu’il soit.

Vous êtes passé à l’action. Peut être que c’était votre premier post. Alors ça vous a demandé de sortir de votre zone de confort. Ce passage à l’action c’est un acte de construction de votre confiance en vous. Parce que vous vous lancez et vous faites face à l’aléa, à l’incertitude. Vous ne savez pas comment les autres peuvent réagir à votre publication.

Sauf que vous recevez un commentaire négatif. Une personne vous critique, et critique votre publication, elle partage sa critique largement, ça fait un bad buzz. Bref, le truc que vous savez pas comment gérer.

Vous êtes libre de tirer les conclusions que vous voulez

Vous avez en fait une liberté ici d’action !

Une liberté sur ce que vous allez penser de la personne qui vous a critiqué et sur ce que vous allez penser du message de cette personne. *

Soit vous pouvez vous dire que c’est terrible, c’est horrible. Que vous auriez jamais dû poster, cette publication. Vous pouvez vous dire que vous vous êtes exposé.e à la critique et que donc vous l’avez bien mérité. Que les réseaux sociaux, c’est pas fait pour vous !

Vous pouvez penser que les critiques que la personne vous fait sont justifiées, vous allez vous juger, vous remettre en question. Vous allez ressentir probablement de la honte, du rejet, du jugement etc

Et toutes ces pensées là vont venir affaiblir votre confiance en vous.

On peut choisir l’histoire qu’on se raconte

Par contre, vous pouvez vous dire : “OK cette personne elle a le droit de me de me critiquer”. (Ce qui est encore discutable, mais admettons qu’elle l’ait).

La question ça va être plutôt : “Cette personne me critique c’est OK. Mais ce qu’elle pense de moi, c’est 100% à propos d’elle. Le fait qu’elle me critique, ce n’est pas propos de moi, c’est à propos d’elle. A propos de son propre système de valeur, de son propre système de croyances. Sa critique ne me concerne pas vraiment parce que c’est quelqu’un qui en fait ne me connaît absolument pas.”

Alors bien sûr, si une critique nous touche, on peut se questionner sur pourquoi ça nous touche. Quelle est la part de vérité que je perçois dans cette critique ? Est-ce qu’il y a du vrai ? Ou absolument pas ? Est-ce que c’est possible que cette personne ne soit pas d’accord avec moi, et que ça ne soit pas un problème ?”

Il y a beaucoup à dire sur la critique et le regard des autres, on en reparlera dans un épisode dédié.

Hé donc les conclusions que je vais tirer à propos de ce commentaire négatif sur le réseau social, c’est ça le pire qui puisse m’arriver.

Ces conclusions là, les pensées que je vais avoir par rapport au commentaire, ce sont elles qui vont me créer du doute ou qui vont créer de la confiance en moi.

Je peux très bien me dire que j’ai le droit de m’exprimer, j’ai le droit de donner mon opinion. J’ai le droit de publier absolument ce que je veux sur les réseaux sociaux (dans la limite du respect des lois du pays dans lequel je publie évidemment).

Et que cette personne a le droit de me critiquer et que c’est OK, ça fait partie du jeu. Mais la critique de cette personne ne remet en cause ni ma valeur personnelle, ni la sienne.

Hé voilà pour les 5 croyances pour développer sa confiance en soi que je voulais partager avec vous aujourd’hui et qui viennent donc en accompagnement du challenge du Summer boot camp sur la confiance en soi.

Si vous voulez encore plus d’inspiration, n’hésitez pas à vous procurer Workbook sur la confiance en soi, vous y trouverez plus d’idées, de croyances qui peuvent vous aider.

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