Dans l’article d’aujourd’hui on va voir ensemble les 3 piliers de la confiance en soi.

On a commencé avec l’article précédent une série d’épisodes sur la confiance en soi.

Dans l’article précédent, je vous ai partagé les fausses croyances qu’on peut avoir sur la confiance en soi.

C’était important de faire cet article pour bien définir ce qu’est la confiance en soi.

Parce que quand on est dans une démarche d’avoir plus confiance en soi, d’essayer de développer sa confiance en soi, c’est important de bien définir la notion de la confiance en soi. De bien définir quelles sont nos attentes, en termes d’amélioration de notre confiance en nous.

Parce ce n’est qu’en comprenant bien de quoi on parle, qu’on va pouvoir trouver les solutions sur comment améliorer notre confiance en nous.

Aujourd’hui, on va parler des 3 piliers de la confiance en soi.

Petit rappel de la définition de la confiance en soi comme

La confiance en soi, c’est notre rapport à l’action, c’est notre capacité à aller de l’avant, à passer à l’action malgré les doutes. C’est différent de l’estime de soi ou de l’amour de soi (lire l’article précédent pour en savoir plus)

Les 3 piliers de la confiance en soi dont on va parler aujourd’hui sont basés sur le livre de Charles Pépin, “La confiance en soi”. Ce livre est vraiment hyper intéressant, riche de détails, d’anecdotes sur la subtilité de la notion de confiance en soi.

Ce qu’on va essayer de faire ici, c’est de résumer les 3 piliers de le confiance en soi tels que les présentes charbonnes vont s’en va.

Le premier pilier de la confiance en soi = la compétence

Le premier ingrédient, c’est la compétence. Charles Pépin explique dans son livre que toute confiance en soi est confiance en soi accomplissant quelque chose.

Ca veut dire qu’on a besoin d’expériences concrètes, de compétences précises, factuelles, de succès réels pour prendre confiance en nous. C’est pour ça que c’est hyper important de célébrer nos réussites, les grandes comme les petites.

Parce que ce sont autant d’es étapes sur le chemin de la confiance en soi.

On a confiance en nous, dans l’accomplissement de certaines tâches dans notre vie quotidienne, dans notre vie professionnelle, dans le soin qu’on va apporter à nos enfants, dans notre business…

Mais comment faire en sorte que ces compétences ne soient pas limitées à un domaine précis, ne soit pas sectorisé ? Ce qu’on recherche au contraire, c’est que toutes ces compétences nous permettent de développer une véritable confiance en soi.

Compétence & plaisir pour développer sa confiance en soi

Un des premiers ingrédients, c’est de prendre du plaisir au développement de la compétence en question.

Quand on est dans la recherche du plaisir intellectuel, physique, sensoriel, on va sortir de la logique de la compétence et on va gagner confiance en soi plus rapidement.

La raison est toute simple : le plaisir va nous permettre de relativiser notre regard par rapport à l’échec. On va être beaucoup plus relâché parce que on va se dire “si je me trompe, c’est pas grave, au moins je me serais amusée” ! D’ailleurs on se trompe d’autant moins qu’on prend du plaisir à faire ce qu’on fait.

Compétence & connaissance de soi

La compétence se transforme d’autant plus facilement en confiance quand elle va nous permettre de progresser dans la connaissance qu’on a de nous-mêmes, dans la connaissance de nos ressources et de nos qualités, de nos défauts, de nos goûts, de nos dégoûts.

Aucune confiance en soi durable et profonde n’est possible sans connaissance de soi.

Donc la confiance en nous, elle se nourrit de nos compétences, elle se nourrit de nos réussites et de nos accomplissements.

Mais la confiance en soi, ce n’est pas que ça !

Le danger quand on considère la compétence comme seul pilier de la confiance en soi :

Parce que si on la considère comme ça, on risque de s’enfermer dans une logique de compétence et on ne va pas se libérer de nos peurs et de nos appréhensions.

En fait, si on accumule les compétences en pensant que grâce à ça, on va pouvoir parer à tous les imprévus, on risque, au contraire, de se retrouver en crise de confiance, quand un imprévu va pointer le bout de son nez.

Nos compétences nous rassurent.

Mais là finalité de cette de cette assurance, de cette réassurance, c’est de sortir de notre zone de confort et de se faire confiance pour gérer l’imprévu, pour gérer l’aléa. Tout simplement parce que la vie est imprévisible !

Donc on ne sera jamais complètement rassuré à100 %

Confiance en soi et syndrome de l’imposteur

C’est ce qu’on rencontre quand on est confronté au syndrome de l’imposteur. Dans ces cas-là, on a envie de tout maîtriser, absolument tout pour être paré à tous les imprévus.

Sauf que c’est pas possible ! Ce n’est pas possible d’être d’être préparé à tous les imprévus.

La confiance se développe justement, quand on maîtrise nos compétences mais qu’on arrive à garder à l’esprit que les choses ne vont jamais se répéter totalement à l’identique.

La maîtrise nous conduit peu à peu à accepter le manque de maîtrise, à accepter l’aléa.

Et à lâcher prise grâce à tout ce que l’on a expérimenté et intégré.

C’est quand on arrive à cette état de lâcher prise qu’on va s’autoriser enfin à se faire confiance.

Donc on a confiance en nos compétences et c’est ce qui va nous permettre d’avoir confiance en notre capacité à gérer l’imprévu.

 

Exemple chez les élèves de ce pilier de la confiance en soi

Charles Pépin est professeur de philosophie et prend l’exemple de ses élèves qui préparent le bac (en plus, c’est d’actualité).

Il explique qu’il y a en fait 2 catégories d’élèves

 

Première catégorie d’élèves

Ceux qui s’entraînent avec la peur au ventre, qui veulent être préparés à tous les types de sujets. Ceux qui cherchent dans la pratique, la réassurance.

Ces élèves là ne réussiront jamais à se faire vraiment confiance.

Ils vont développer de la compétence. Leurs compétences vont leur apporter de la réussite scolaire, de la réussite au bac par exemple. Mais ce sont des élèves qui vont continuer à manquer de confiance en eux et qui vont finir par trébucher dès qu’ils vont être face à l’imprévu.

C’est par exemple les élèves qui vont avoir tendance à paniquer le jour du bac s’ils tombent sur le sujet qu’ils ne voulaient pas, sur la question inattendue…

Ces élèves font trop confiance à leurs compétences et pas assez à eux-mêmes.

 

Première catégorie d’élèves

La 2e catégorie d’élèves, ce sont ceux qui s’entraînent dans un esprit d’ouverture, de découverte et d’amusement.

Ils font les choses beaucoup moins scolairement. Ils ne vont pas avoir l’obsession de la préparation parfaite, mais ils vont avoir envie de tenter des choses, de relever les défis.

Ils ne cherchent pas la bonne note à tout prix.

Ils se tournent vers la pratique en prenant du plaisir, en étant créatif.

Quand ils vont découvrir le bac de philo, ils vont être beaucoup plus dans l’amusement, dans l’excitation, dans la curiosité**. Ils en ressentiront moins d’inquiétude et en fait, ils vont être beaucoup moins effrayés par l’aléa de l’examen. Ils peuvent même s’en amuser.**

ils sont prêts à faire avec, ils comprennent qu’en fait, c’est le propre d’une vie humaine = Être capable de faire face à l’aléa .

 

Quand la compétence suffit

Bien sûr, il y a des situations où notre niveau de compétence réduit l’aléa à 0.

Mais alors à ce moment-là, il y a pas besoin de se faire confiance, la compétence suffit.

 

L’expérience acquise compte plus que la compétence

Un proverbe chinois dit que : “l’expérience des autres est un peigne pour les choses”.

Ce qui importe dans le développement de la confiance en soi, plus que la compétence acquise, c’est le chemin qu’on va parcourir.

C’est ça qui va constituer notre véritable expérience et c’est ça qui va être notre trésor sur le chemin de la connaissance de soi. La confiance viendra au bout du chemin, comme une récompense ou une surprise. Peut-être même à un moment ou s’y attendra pas forcément…

 

Deuxième pilier de la confiance en soi : les autres

Le deuxième pilier de la confiance en soi, c’est notre confiance dans les autres.

Alors ça peut paraître un petit peu paradoxal, surtout dans le milieu du développement personnel où on a souvent tendance à parler de la confiance en nous comme d’une affaire entre nous et nous.

Mais les êtres humains, sont des êtres sociaux, des êtres relationnels.

Donc notre confiance en nous vient aussi des autres.

 

Les liens noués dans l’enfance comme pilier de la confiance en soi

A la naissance, le bébé humain est le plus immature des animaux. Ce bébé va avoir besoin des autres pour survivre. Il va dépendre des soins qu’on va lui prodiguer de l’attention dont il va faire l’objet et de l’amour qu’il va recevoir.

Si cet enfant a la chance de recevoir un amour inconditionnel, c’est à dire un amour qui est pas conditionné par ce qu’il fait, par ce qu’il réussit par ce qu’il entreprend, par ses échecs ou ses réussites. Si l’enfant a la chance d’être aimé pour ce qu’il est, ça va être le socle le plus solide de sa confiance en lui.

Avoir été aimé, avoir été regardé comme ça, c’est ce qui va nous donner une force pour la vie.

Si l’adolescent a envie de découvrir le monde et si l’adulte a confiance en lui et qu’il réussit à passer à l’action et à réaliser ses projets, c’est d’abord parce que ce sont des individus qui ont eu la chance de trouver dans les toutes premières années de leur vie (ce qu’on appelle les interactions précoces) suffisamment de sécurité intérieure. Pour être capable de s’aventurer, pour affronter la nouveauté.

C’est pour ça que le rôle de nos parents ou des figures d’attachement de manière générale est hyper important dans les premières années de vie. Parce que c’est ce qui permet de développer suffisamment de sécurité intérieure, d’avoir suffisamment confiance en soi pour précisément réussir à s’éloigner et à s’approcher de l’inconnu.

Les premières années de vie sont donc décisives pour la construction de notre confiance en nous. Pour qu’on puisse puiser dans le réservoir d’amour et d’attention qu’on a reçu de notre famille, de ceux qui se sont occupés de nous, pour réussir à passer à l’action.

 

Et si les liens précoces ont fait défaut ?

Alors heureusement, nous pouvons à tout âge développer des relations, nouer des relations qui vont vous donner confiance.

Si on n’a pas eu la chance d’être des enfants suffisamment sécurisés, par nos parents, par notre environnement affectif, il n’est jamais trop tard pour tisser les liens qui nous ont manqué.

Cela suppose évidemment de bien se connaître pour être conscient du manque, pour être conscient de la nécessité de compenser ce manque.

Donc si vous avez envie de travailler sur votre confiance en vous, ça peut être intéressant de d’essayer de nouer des relations avec des personnes qui vont vous aider à gagner en confiance. Des personnes qui vont vous aider à bâtir se pilier de la confiance en soi.

Un ami à un professeur, un coach, un mentor, peuvent vous aidez à gagner en confiance en vous.

Et pas simplement parce que vous allez acquérir des compétences en étant à leur contact, mais parce que vous allez être sensible à la relation que vous allez tisser avec l’autre, à l’attention qu’il va nous apporter à sa bienveillance.

Quand on est accompagné par quelqu’un qui nous veut du bien, quelqu’un qui a confiance en nous, quelqu’un qui croix en nous, on va réussir à développer notre confiance en nous.

Notamment grâce à travers la relation qu’on va créer avec cette personne.

 

Exemple de la relation de coaching dans la construction de ce pilier de la confiance en soi

On peut prendre l’exemple d’une relation de coaching puisque c’est ce que je connais particulièrement bien part mon métier.

Le coach accompagne son client en ayant confiance en lui, en ayant confiance dans la capacité de son client à atteindre ses objectifs.

Les rendez-vous réguliers entre le coach et le coaché vont permettre de célébrer les avancées, vont permettre de motiver, de mesurer la capacité du coaché à s’améliorer.

La personne coachée va se sentir soutenue dans sa progression, soutenue quand elle va rencontrer des difficultés.

Peu à peu la confiance du coach va devenir la confiance du coach. C’est le mouvement même de la confiance.

En fait, la manière humaine d’apprendre, c’est un transfert de compétences et de confiance.

Un bon mentor, un bon coach, un bon professeur, nous met en confiance en nous faisant répéter les bons gestes. Puis il nous invite à passer à l’action. Il nous fait confiance et il nous donne confiance. Ce sont 2 aspects qui sont toujours entrelacés dans la dynamique de la confiance en soi.

Le deuxième pilier de cette confiance en soi, c’est donc aussi une confiance dans les autres.

 

Comment développer ce pilier de la confiance en soi

Souvent, l’anxiété trouve ça son origine dans un manque de confiance en l’autre, dans un manque de confiance relationnelle.

C’est pour ça que, pour développer votre confiance en vous, je vous invite à faire confiance aux autres, à sortir de chez vous, à nouer des relations avec des gens différents, des gens qui vous inspirent. Vous pouvez choisir des personnes, des professeurs, des coachs, des gens que vous admirez, des mentors, des amis qui vont vous faire grandir.

Des personnes qui vont vous éveiller, qui vont vous révéler.

Chercher des relations qui vous font du bien, qui vous sécurisent, qui vous libèrent.

Et souvenez-vous de ce qu’on a vu dans l’article précédent, la confiance en soi n’est pas déterminée génétiquement de biologiquement, elle naît dans les liens qu’on a développés depuis notre naissance et qui nous ont rassurés tout au long de notre parcours.

Personne ne peut prendre seul confiance en lui, la confiance en soi, c’est d’abord une histoire d’amour, d’amitié et de relation.

 

Troisième pilier de la confiance en soi : la confiance en la vie

Le 3e, le dernier pilier de la confiance en soi, c’est la confiance en la vie.

Cette confiance en la vie est à la fois quelque chose d’assez évident, mais en même temps de difficile à définir,

Faire confiance en la vie, c’est être capable de miser sur l’avenir. De croire en la puissance de l’action, d’être capable d’aimer l’incertitude et d’aimer l’aléa et de ne pas en avoir peur.

Pour essayer de le dire simplement la confiance dans la vie, c’est penser que la vie, c’est plutôt une bonne chose. C’est plutôt quelque chose de bon et que quelque part, il y a du bon dans la vie.

Nos compétences = la confiance technique, notre confiance dans autres = la confiance relationnelle, c’est comme si elles prenaient leur source dans une confiance plus primitive, qui est cette confiance en la vie

Une notion délicate à définir mais au final assez simple à ressentir.

Quand on essaie de développer sa confiance en soi, on développant nos capacités, nos talents en développant nos capacités relationnelles et nos relations avec les autres, ça n’empêche pas de compter aussi sur quelque chose de plus grand que soi, quelque chose de de plus, secret, de plus mystérieux peut-être de plus spirituel aussi.

Cette confiance en la vie, c’est la confiance qu’on a notre place dans le monde.

C’est faire confiance au hasard. À l’ouverture du champ des possibles.

Comment ne pas croire en la vie quand cette vie nous a donné la chance d’être là, alors que au final, rien ne nous prédisposait à naître, à être mis au monde.

Etre mis au monde c’est justement être invité à faire confiance au monde, c’est être invité à croire qu’on à notre place dans ce monde.

 

Maintenant qu’on connaît les piliers de la confiance en soi, on en fait quoi ?

Pour résumer, les 3 piliers de la confiance en soi :

C’est ce qu’on pense de nous, ce qu’on pense de nos compétences et donc la confiance en nos compétences.

C’est ce qu’on pense de nos relations avec les autres et donc confiance dans les autres

C’est ce qu’on pense de la vie de manière générale, de notre confiance en la vie.

La bonne nouvelle?

C’est que ces 3 niveaux de confiance, ces 3 types de relations qu’on peut avoir avec la confiance, sont liés à nos pensées sont liées à nos croyances. Ils sont liées à toutes les convictions qu’on a par rapport à nous-même par rapport aux autres et par rapport à la vie.

Et ça, c’est une super nouvelle parce que comme c’est en lien avec nos pensées, ça veut dire qu’on va pouvoir travailler là-dessus !

On va pouvoir travailler sur nos croyances, on va pouvoir faire le ménage de ménage donc je vais vous parler donc tout premier épisode du podcast.

A partir du moment où on a identifié les 3 piliers de la confiance en soi, on peut s’employer à essayer de changer notre façon de penser.

A changé notre façon de voir les choses sur ces 3 piliers de la confiance en soi. Et ce sera justement l’objet du prochain article.

Cette série d’article sur la confiance en soi fait partie du Summer Boot Camp – Spécial confiance en soi !

Vous retrouverez tous les détails du programme de ce Summer Boot Camp sur la page dédiée ! Vous y retrouverez tous les détails du Summer Boot Camp – Spécial confiance en soi ! C’est principalement sur Instagram que le Summer Boot Camp va se passer ! Si vous voulez m’y retrouver, c’est par ici !

 

 

 

 

Laisser un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked

{"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}

Vous-en voulez plus ? 

Allez découvrir les autres articles & épisodes