Aujourd’hui on parle des fausses croyances qui entourent la confiance en soi.
Cet article est le premier d’une série de 4 épisodes dédiés à la confiance en soi !
Je vous donnerai des outils, des conseils, pour vous permettre d’avancer vers plus de confiance en vous.
Ces articles font parti du Summer Boot Camp spécial confiance en soi !
Donc si vous voulez profiter de l’été pour un boost de confiance en vous et aborder la rentrée pleine de confiance et d’élan, n’hésitez pas à rejoindre le Summer Boot Camp toutes les infos par ici !
Donc, aujourd’hui on va parler des fausses croyances sur la confiance en soi. Je vais également vous donner quelques clés pour mieux comprendre ce qu’est la confiance en soi, comment ça se manifeste et donc comment on peut la travailler.
Pourquoi un manque de confiance en soi est un problème
La confiance en soi, c’est vraiment une des problématiques centrales que je rencontre avec les femmes que j’accompagne. Soit ce sont des personnes qui viennent me voir en me disant : « j’ai besoin d’avoir plus confiance en moi ».
Souvent ça nécessité de clarifier ce qu’elles entendent par là, ce que ça veut dire pour elles, la confiance en soi et c’est le but de l’épisode d’aujourd’hui, c’est de bien clarifier ce que c’est la confiance en soi.
Ou alors, certaines personnes viennent me voir parce qu’en fait elles ont l’impression que leur vie quotidienne est remplie de doutes, d’incertitudes, de peurs, d’inquiétude. Ce sont des personnes qui ont du mal à passer à l’action, qui procrastinent, qui ont du mal à gérer leur temps, qui ont du mal à prendre des décisions.
Tout ça, souvent, c’est très souvent lié à une mauvaise relation avec soi-même :
- problèmes d’estime de soi,
- d’amour de soi
- ou de confiance en soi.
En coaching, on va creuser évidemment les causes de ces « symptômes » qui sont des manifestations de cette relation à soi faite de doute de soi ou de manque de confiance en soi.
Le but en coaching, c’est de donner mes outils à mes clientes pour développer leur confiance en elles, pour sortir de cette spirale du doute.
L’importance de notre relation avec nous-même
Notre confiance en nous naît de la relation qu’on a avec nous-mêmes, notre niveau de confiance en nous dépend de la qualité de la relation qu’on a avec nous-mêmes.
Cette relation avec nous-même est fondamentale, parce que c’est elle qui détermine la qualité de notre vie.
C’est elle qui détermine ce que ça fait d’être nous, à quoi sa ressemble au quotidien cette vie avec moi-même. C’est cette relation qui va donner la saveur de notre vie ! Parce que la seule personne avec qui on va rester toute notre vie, c’est nous-même.
Quand on manque de confiance, notre expérience émotionnelle quotidienne, c’est beaucoup de doutes, de méfiance, d’incertitude, de peur de stress, d’anxiété, etc.
Quand on est dans cet état émotionnel là on se rend compte à quel point c’est important de cultiver la confiance en soi.
Les manifestations du manque de confiance en soi
Quand on manque de confiance en soi, on vit dans le doute, dans la méfiance, dans l’incertitude, dans la peur. On a du mal à passer à l’action, on a du mal à prendre les décisions. On a tendance à abandonner nos projets avant même d’avoir commencé avant même d’avoir essayé. On ne tient pas nos engagements envers nous-même.
Le manque de confiance se manifeste par la peur du changement, peur du jugement, peur du regard des autres, des difficultés à s’exprimer, à exprimer ses besoins, à exprimer ses envies.
Toutes ces manifestations d’un manque de confiance en soi peuvent parfois passer inaperçues.
Pourtant, ce sont des symptômes qui influencent nos vies au quotidien, souvent bien au-delà de ce dont on a conscience. Parce que toutes ces manifestations du manque de confiance en soi, ce sont en fait des comportements qui nous bloquent, qui nous retiennent. Qui nous empêche d’évoluer et d’avancer dans nos projets et donc in fine, d’aller vers la vie à laquelle on aspire.
Les manifestation de la confiance en soi
A l’inverse, quand on a confiance en soi, on est prêt à aller de l’avant. On est prêt à y aller, à passer à l’action, on est prêt à sortir de notre zone de confort et à se confronter au monde.
La confiance en soi est liée à notre rapport à l’action, à notre capacité à y aller. À passer à l’action même si on doute – surtout si on doute – c’est aller au-delà du doute.
C’est notre capacité à nous risquer dans le monde, à nous aventurer et de faire preuve de courage dans nos vies quotidiennes.
La confiance en soi est une notion assez assez subtile, assez complexe et si on est dans une démarche de développer notre confiance en nous, ça me paraît important de commencer par essayer de définir ce qu’est la confiance en soi. Mais aussi ce qu’elle n’est pas.
Mais au fait, c’est quoi la confiance en soi ?
Comme je vous le disais tout à l’heure, la confiance en soi est un des des paramètres de la qualité de notre relation avec nous-mêmes et cette relation avec nous-mêmes repose sur 3 éléments :
- notre confiance en nous,
- notre estime personnelle
- notre amour de nous, notre amour de soi
C’est important de faire bien la distinction entre ces 3 éléments, qui sont les notions assez proches et souvent confondues et qui donne lieux à des fausses croyances quand on parle de confiance en soi, de rapport à soi, de connaissance de soi.
Donc on fait le point !
L’estime de soi,
L’estime de soi, c’est ce que je me trouve légitime. Est-ce que je trouve que j’ai de la valeur ? Est-ce que je mérite, est-ce que j’ai le droit, est-ce que je m’autorise à faire certaines choses ?
C’est le fait de se reconnaître une valeur intrinsèque.
Le fait de penser qu’on a de la valeur, que on vaut quelque chose en tant qu’être humain.
Et que de ce fait, on a le droit d’avoir des besoins, des envies et que nous avons aussi le droit de vouloir les combler, de vouloir les assouvir. Il y a une notion de valeur et d’images que nous avons à propos de nous, et du jugement qu’on porte sur nous-même.
La confiance en soi.
Elle est liée à notre rapport à l’action, le fait de se faire confiance, c’est cette idée d’avoir confiance en notre capacité à réaliser un projet et à le mener à son terme, même si initialement nous ne savons pas vraiment comment on va concrétiser le projet
C’est le fait de s’accorder son propre soutien, de rester sain dans sa propre équipe, de façon inconditionnelle.
On pourrait-on peut presque dire que c’est une compétence. Et comme toutes les compétences, elle s’acquiert, elles se travaillent, elles se perfectionnent.
La confiance en soi est comme la confiance que nous accordons aux autres. On la construit et la renforce au cours des expériences où nous sommes présents pour nous même, où nous relevons des défis. A l’inverse, cette confiance peut s’abîmer, si nous ne tenons pas nos engagements envers nous-même par exemple.
L’amour de soi
C’est un amour inconditionnel, il ne dépend ni de notre apparence, ni de notre comportement, ni de notre histoire ou de nos compétences.
Ce qui va faire que l’on s’aime plus c’est lorsqu’on décide de s’aimer plus, de s’aimer mieux.
Il ne s’agit pas d’arrogance, de dire « je m’aime parce que je suis mieux que les autres ».
Il s’agit de porter un regard différent sur soi-même. De considérer que, pour toute la durée de notre vie, il nous a été confié une personne, avec ses atouts et ses faiblesses…
Une personne imparfaite, mais ni plus, ni moins, que toutes les personnes qui auraient pu nous être confiées.
Et prendre conscience qu’il est de notre responsabilité de nous occuper aux mieux de cette personne, pour l’emmener le plus loin possible, et l’accompagner aux plus près de ses rêves et ambitions.
Améliorer sa relation à soi
Pour améliorer sa relation à soi (estime + confiance + amour ), il s’agit donc de se comporter envers soi même comme l’on se comporterait avec son meilleur ami, ou avec son enfant :
- Avec bienveillance : souhaiter son propre bien et son propre bonheur
- Avec respect : se traiter avec considération, ne pas se nuire, ne pas se discréditer, ni se blesser, s’autoflageller etc
- Avec honnêteté : être fidèle à soi même, respecter ses engagements envers soi-même
Outil : se projeter dans une relation avec quelqu’un d’autre
Quand j’explique ces concepts à mes clients, un outil que j’aime bien utiliser, c’est de leur demander de se projeter dans leurs relations aux autre, en se posant des questions.
Pour l’amour de soi ;
Est-ce que j’aime cette personne ?
Quelles sont les émotions que je ressens quand je pense à cette personne ?
Pour l’estime de soi, on va se poser des questions,
Est-ce que j’ai de l’estime pour cette personne?
Est-ce que je reconnais les valeurs de cette personne?
Est ce que j’ai du respect pour elle ?
Pour savoir si on a confiance en quelqu’un
Est-ce que j’ai confiance en cette personne?
Est-ce que j’ai confiance en la capacité de cette personne à être présente pour moi, Quoi qu’il arrive.
Essayer de projeter le concept de confiance sur la confiance qu’on pourrait recevoir de quelqu’un, qu’on pourrait accorder à quelqu’un d’autre
Estime + confiance + amour = les ingrédients d’une relation harmonieuse
En faisant cette projection sur nos relations avec les autres on arrive mieux à comprendre les subtilités et les nuances entre ces 3 concepts : estime + confiance + amour.
On arrive mieux à concevoir qu’ils ne sont pas forcément présents les 3 en même temps dans nos relations avec les autres (et donc pas forcément présents dans notre relation avec nous-même non plus)
- On peut aimer quelqu’un mais de pas avoir spécialement confiance en lui (si cette personne n’a pas tenu ses engagements envers nous par exemple)
- à l’inverse on peut avoir confiance en quelqu’un – mais ne pas l’aimer particulièrement (ça peut être le cas au travail, on peut avoir un collègue dont on sait qu’il est sérieux, qu’il tient ses délais, on a confiance en sa capacité à faire son travail, mais on peut ne pas l’apprécier plus que ça, ne pas avoir de l’estime pour cette personne).
Bref on va pas faire tous les cas de figure, mais vous voyez l’idée !
Estime, confiance et amour, sont les 3 ingrédients qui font une belle relation entre 2 personnes, et ce sont aussi les 3 ingrédients qui font une belle relation avec soi-même
Prenons un exemple sur la confiance en soi :
J’ai besoin de mes amis parce que je déménage, j’ai besoin qu’ils viennent m’aider à porter les cartons, démonter les meubles etc.
Est-ce que j’ai confiance en mes amis pour venir m’aider, pour venir m’apporter leur soutien dans ce dans ce déménagement?
Ici où on comprend bien l’importance de l’engagement à faire les choses dans la confiance en soi,
Ne pas tenir ses engagements : double peine pour la confiance en soi
Quand on parle de confiance en soi, on est à la fois la personne qui demande de l’aide, celle qui a besoin de soutien et la personne qui apporte du soutien.
Si on se lâche, quand on ne se soutient pas, quand on s’abandonne, quand on ne se donne pas le soutien dont on a besoin, on abîme la confiance en soi à double sens.
Parallèle avec une relation amicale
Si on refait le parallèle avec une relation amicale, si vous attendez votre ami pour venir vous aider à déménager et que cette personne-là ne vient pas…
La confiance que vous avez dans cette personne va être endommagée.
Et à l’inverse, si vous êtes dans la position de l’AMI qui ne vient pas, vous allez aussi abîmer votre relation avec votre ami.
Parce qu’être dans la situation de l’ami sur qui on ne peut pas compter c’est pas franchement agréable non-plus. Vous risquez de ressentir de la culpabilité, de la honte peut être, vous risquez de vous sentir fautive, et peut être même d’abimer votre estime personnelle si vous vous identifier comme « la personne pas fiable, celle sur qui on ne peut pas compter »
Donc quand on parle de relation à soi et de confiance en soi, c’est double peine !
C’est à dire que si on ne se, on ne tient pas les engagements qu’on prend envers soi-même, on abîmé doublement notre confiance en nous et notre relation avec nous-même.
On a fait cette distinction entre estime de soi, confiance en soi et amour de soi. C’était important pour la suite, parce que comme je vous le disais plus tôt, si on est dans une démarche d’améliorer sa confiance en soi, il faut être au clair sur ce qu’on veut améliorer pour pouvoir comprendre COMMENT on va pouvoir l’améliorer !
Maintenant je vais vous présenter les fausses croyances principales qu’on a sur la confiance en soi.
3 fausses croyances sur la confiance en soi.
Première fausse croyance sur la confiance en soi : certaines personnes ont naturellement confiance en elles
La confiance en soi, ce n’est pas un trait de caractère qui serait déterminé génétiquement ou biologiquement – comme la couleur de nos yeux où la forme de notre nez.
Ce n’est pas une composante fixe de notre personnalité.
A la naissance, on a pas l’enfant A qui naît avec un réservoir de confiance en soi infini, et l’enfant B qui naît avec un tout petit niveau de confiance en lui, ça marche pas comme ça,
Au contraire, la confiance en soi va se construire tout au long de notre vie en fonction de nos relations, en fonction de nos expériences, en fonction de de ce qu’on pense de nous-mêmes .
Les premières années de vie sont importantes dans la construction de notre confiance en nous et dans le développement de ce qu’on appelle la sécurité intérieure. On en reparlera en détail dans le prochain épisode, où je vous présenterai les 3 piliers de la confiance en soi
C’est une très bonne nouvelle !
Parce que si c’est quelque chose qui n’est pas inné, ça veut dire que on va pouvoir le travailler et on va pouvoir augmenter notre niveau de confiance en nous, avec les bons outils
On en reparlera dans les prochains épisodes où je vous donnerai les ingrédients de la confiance en soi et la recette pour se bâtir une confiance à toute épreuve
2e fausse croyance sur la confiance en soi : c’est de l’arrogance ou de la prétention !
La confiance en soi n’est pas de l’arrogance !
Souvent, c’est quelque chose que mes clientes redoutent. Elles me disent : « oui, moi, j’ai envie d’avoir plus confiance en moi, mais j’ai pas non plus envie que ça passe pour de l’arrogance. J’ai pas envie de passer pour quelqu’un qui se sent plus quoi, qui prend les autres de haut etc. »
Hyper important de clarifier ce point, la confiance en soi, ce n’est pas se croire mieux que les autres.
L’arrogance c’est penser que vous êtes meilleur que les autres et c’est surtout essayer de le prouver.
L’arrogance revient à essayer de cultiver la confiance en soi en rabaissant les autres. Comme si on essayait de d’élever l’opinion qu’on a de soi-même en se comparant aux autres.
Ironiquement, l’arrogance, elle, vient généralement d’un manque de confiance en soi.
Parce que la confiance en soi, quand elle est authentique, nous permet de comprendre que, en fait, tous les humains sont géniaux, ont de la valeur et sont capables.
On n’a pas besoin de rabaisser les autres pour avoir confiance en soi.
Les personnes arrogantes vont avoir tendance à compenser leur manque de confiance en essayant de faire mieux que les autres, soit dans leurs actions, soit dans leurs dans leurs esprits.
Elles vont beaucoup juger et critiquer les autres, et cetera.
Petit disclaimer – on en aura l’occasion d’en reparler – Mais les critiques et les jugements qu’on a vis-à-vis des autres sont, en général, des projections qu’on a à propos de nous-même.
L’arrogance va avoir tendance à refuser l’échec, refuser l’erreur parce que la personne qui est dans cet état arrogante ne tolère pas de ressentir le rejet, elle ne peut pas tolérer de ressentir l’échec.
C’est pour ça que les personnes arrogantes, ont tendance à exagérer leurs capacités ou leurs réalisations, parce que l’arrogance est basée sur la peur.
La confiance en soi vient d’un sentiment de d’abondance. Elle ne vient, pas d’un sentiment de manque. La confiance en soi va avoir un rapport beaucoup plus apaisé à l’échec – on en reparlera également
3ème fausse croyance sur la confiance en soi : c’est de l’extraversion
Dernière fausse croyance sur la confiance en soi que je voulais aborder avec vous aujourd’hui, c’est que la confiance en soi, ce n’est pas de l’extraversion
Ici aussi, c’est un point que j’entends beaucoup avec mes clientes en coaching.
Elles me disent : « j’aimerais avoir plus confiance en moi. J’aimerais pouvoir prendre la parole en public plus facilement, réussir à imposer mon point de vue en réunion par exemple. J’aimerais réussir à trouver ma place dans un groupe, à pouvoir m’affirmer dans un groupe et réussir à prendre plus de place socialement ».
Alors ça, c’est une mauvaise compréhension de ce que c’est que la confiance en soi. Et c’est une des fausses croyances sur la confiance en soi les plus répandues.
La confiance en soi, c’est. « Est-ce que je me sens capable de réaliser les choses ? »
Cet attente en terme de comportement social c’est une mauvaise conception de la confiance en soi.
Cette envie de prendre de la place socialement, de pouvoir s’exprimer, de pouvoir donner son avis, de pouvoir crier haut et fort nos opinions, tous nos besoins, etc. ce n’est pas de la confiance en soi.
C’est plutôt un une manifestation de l’extraversion.
- Une personne extravertie, c’est une personne qui effectivement va prendre de la place socialement
- Parce que le mode de fonctionnement d’une personne extravertie, c’est qu’elle va trouver de l’énergie dans le fait de parler dans le fait d’échanger avec les autres.
- Au contraire, une personne introvertie, va puiser son énergie, va recharger son énergie quand elle est seule.
Ce sont des différences en termes de de fonctionnement.
Un exemple personnel pour illustrer cette 3ème fausse croyance sur la confiance en soi
Je suis quelqu’un d’introverti. C’est à dire que j’ai besoin d’avoir du temps seule pour organiser mes pensées, pour organiser mes idées, pour me ressourcer.
Alors qu’une personne extravertie va avoir besoin d’échanger, d’être dans la conversation, dans le débat pour pouvoir organiser sa pensée et pour pouvoir créer ses idées et s’approprier ses propres opinions, ses propres pensées.
C’est pour ça que, par exemple, les personnes extraverties sont hyper fortes en réunions, pour le brainstorming à l’oral
Ces personnes vont prendre de la place dans un groupe. Effectivement parce que c’est leur mode de fonctionnement.
En tant qu’introvertie, j’ai beaucoup de mal à formuler et clarifier des pensées dans l’instant.
Quand l’introversion nous fait croire à un manque de confiance en nous
Pendant longtemps, ça m’a posé un problème parce que je voyais dans mon introversion une un symptôme d’un manque de confiance en moi.
J’étais en plein dans cette fausse croyance sur la confiance en moi !
Alors qu’en fait, l’introversion et l’extraversion ne sont pas liées à notre niveau de confiance en nous.
C’est à dire que on peut être introverti (= avoir du mal à formuler ses pensées dans l’instant, à avoir besoin d’autant pour processer nos pensées, pour pouvoir avoir une pensée claire et être capable de l’exprimer) ET avoir confiance en soi.
À l’inverse, on peut être extraverti (= avoir une facilité pour parler et formuler ses idées dans le débat), mais ne pas voir du tout confiance sur sa capacité à passer à l’action, à prendre des décisions.
Les personnes extraverties peuvent au contraire avoir tendance à éviter le vide, à beaucoup parler, prendre beaucoup de place socialement pour justement masquer leur manque de confiance en elles.
Pas toujours évidemment. Il a des personnes extraverties qui ont confiance en elle. Il y a aussi des personnes extraverties qui n’ont pas confiance en elles !
Ca me semble vraiment important de lever cette fausse croyance sur la confiance en soi.
Parce que quand on est comme moi, introverti, on a tendance à penser que cette introversion, c’est une manifestation du doute, de soi, du manque de confiance alors qu’en fait pas du tout !
Ou en tout cas pas forcément
Quand maternité rime avec manque de confiance en moi
Quand je suis devenue maman, je n’avais pas confiance en moi dans ma maternité. J’ai lu tous les bouquins possibles, j’ai regardé un tas de vidéo – j’ai même acheté des cours en ligne.
Bref, j’étais dans la confusion complète
Du coup, ce qu’il se passait, c’est que dès qu’une personne me donner son opinion, me donner des conseils – parce que oui, quand on est maman, des conseils sollicités on en a des tonnes – comme je suis d’un naturel introverti et que j’ai du mal à formuler mes pensées dans le moment – pendant une conversation en l’occurrence – ce qu’il se passait c’est que j’absorbais tous les conseils et ça me faisait douter encore plus !
Comment j’ai retrouvé confiance :
J’ai fait le point sur ce qui était important pour MOI dans ma maternité, sur ce que je veux transmettre, sur mes valeurs, sur les fondamentaux que j’ai envie de transmettre à mes filles, en termes d’amour, de compétences, de règles, de limites, de sécurité etc.
J’ai compris la distinction entre confiance et extraversion. J’ai éliminé mes fausses croyances sur la confiance en moi. Aujourd’hui je me connais mieux. Je sais comment je fonctionne.
Je sais que je suis pas particulièrement douée pour le débat d’idées dans un repas de famille par exemple.
Donc si dans ce contexte une personne me dis « oui ben moi avec mes enfants, ça se passe comme ceci, comme cela »
Un exemple tout simple ; quand j’appelle mes filles pour le repas, je les préviens quelques minutes avant, on décide ensemble d’un temps pour qu’elles finissent leurs activités et ensuite on passe à table
Une fois une personne m’a dit, « chez moi ça se passe pas comme ça, quand j’appelle, il faut que tout le monde vienne à table tout de suite »
Ma réaction d’introvertie en manque de confiance
La Camille introvertie qui manque de confiance en elle – elle se serait sentie attaquée, elle aurait essayé d’argumenter.
Mais comme elle est introvertie et qu’elle a du mal à préciser sa pensée et ses arguments dans le moment – c’aurait été un cafouillage. Et le sentiment d’être critiquée aurait pu donner lieu à une réaction agressive ce qui aurait pu se terminer en dispute (réelle ou imaginaire – oui je me dispute plus avec les gens dans ma tête que dans la vraie vie !)
Et au final, une perte de confiance en moi parce que je me serai dit « j’ai pas réussi à défendre mon point de vu, je n’ai pas assez confiance c’est pour ça que je n’arrive pas à m’exprimer et à défendre mes principes et mes valeurs »
J’étais en plein dans la fausse croyance sur la confiance en soi et l’extraversion !
Ma réaction d’introvertie qui a confiance en elle
La Camille introvertie qui a confiance en elle – elle ne se sent pas attaquée parce qu’elle sait POURQUOI elle se comporte comme ça avec ses enfants, elle sait quels sont les principes et les valeurs qu’elle veut transmettre en faisant comme ça : respect, collaboration, bienveillance, flexibilité, confiance…
(je me rends compte que j’ai parlé de moi à la 3ème personne et c’est assez bizarre en fait, mais bon – j’espère que vous avez compris l’idée ! )
Et si la personne qui donne son avis – qui formule une critique – a d’autres valeurs que les miennes c’est OK !
Si ses principes en termes d’éducation c’est : obéissance, discipline, rigueur – alors ça ne me pose pas de problème de ne pas être d’accord avec elle – ça ne me fait pas douter.
Je n’ai pas BESOIN de débattre avec cette personne pour avoir confiance en moi, je peux le faire si j’en ai envie mais je ne me sens pas obligée de le faire.
Je n’ai pas BESOIN de lui prouver que je suis une bonne mère et de me justifier dans mes choix éducatifs. Parce que j’ai confiance en ses choix, parce que j’ai confiance en moi dans mon rôle de mère.
Je sais que je ne suis pas parfaite, loin là – et je n’ai pas besoin de l’être !
J’ai fixé mon cap, j’ai fixé ma direction dans ma maternité, on l’a fixé ensemble avec mon mari dans nos principes d’éducation. Oui parfois il y a des tempêtes, parfois on n’est pas tout à fait d’accord sur l’itinéraire à prendre, mais globalement on sait vers qu’elle destination on a envie d’emmener nos enfants – et c’est là-dessus qu’on s’appuie pour avoir confiance en nous dans nos choix.
Fausse croyance sur la confiance en soi : elle n’est pas toujours visible et bruyante
Ce que je veux vous dire avec cette exemple c’est que la confiance en soi peut tout à fait être silencieuse !
La confiance en soi n’a pas besoin d’être démontrée, elle n’est pas forcément bruyante, visible ou démonstrative. C’est une fausse croyance sur la confiance en soi de penser qu’elle doit se voir ! (en vrai, elle se sent plus qu’elle ne se voit)
La confiance en soi, ce n’est pas imposer son point de vue aux autres. C’est accepter que les autres puissent ne pas être d’accord avec nous, et que ça ne soit pas un problème.
On a vu la différence entre estime de soi, confiance en soi et amour de soi = les ingrédients d’une bonne relation avec soi même.
On a fait le point sur les 3 fausses croyances sur la confiance en soi :
- Ce n’est pas un trait de personnalité fixe et déterminé génétiquement
- Ce n’est pas de l’arrogance ou de la prétention
- Ce n’est pas de l’extraversion
On parlera dans le prochain article des 3 piliers de la confiance en soi
Et dans l’article suivant je vous expliquerai comment développer votre confiance en vous – ce sera en quelque sorte votre itinéraire sur le chemin de la confiance en soi
Cette série d’épisode sur la confiance en soi fait partie du summer boot camp spécial confiance en soi – vous retrouver tous les détails du programme de ce Summer boot camp sur la page dédiée : Wonderfulmaman.com/summer-boot-camp
Je vous expliquerai tout ça en détail dans l’épisode 5 du podcast + sur instagram = parce que c’est principalement sur Insta que le summer boot camp va se passer. Vous pouvez m’y retrouver juste ici